Accueil > Le blog > Oui, les régions et départements ont du pouvoir pour l’éducation à la (...)

Oui, les régions et départements ont du pouvoir pour l’éducation à la coopération européenne

vendredi 4 juin 2021, par Pierre

L’épidémie de Covid-19 perturbe depuis plus d’un an l’enseignement, en ébranlant les habitudes. L’enseignement des langues, avec la prédominance du "tout-anglais", est encore moins efficace qu’auparavant. Comment aider nos jeunes à se préparer à l’Europe et au monde de demain, à se préparer à parler avec leurs voisins européens ?

Le principe : l’enseignement dans le système scolaire doit préparer les élèves actuels à vivre dans le monde de 2050, dans trente ans.

Le constat : l’épidémie de Covid-19 ébranle le système scolaire traditionnel. Le dogme du tout-anglais apparaît difficile à maintenir : difficulté de la langue pour des élèves, surtout en cas de fermeture des établissements scolaires ou d’éviction par risque de contamination, arrêt des voyages scolaires internationaux, coût élevé (aussi bien pour les finances publiques que pour les finances familiales) de l’enseignement traditionnel d’anglais.

Le portrait robot de la langue à enseigner aujourd’hui : il faut qu’elle permette facilement une adaptation à un monde incertain. Il faut une langue qui donne confiance en soi. Il faut une langue facile à prononcer, avec une orthographe facile où chaque lettre corresponde à un son, et pouvant être enseignée avec un masque sur le visage. Il faut une grammaire simple et précise, sans exceptions, pour qu’on puisse l’appliquer sans hésitations. Il faut une langue productive, qui permette de créer facilement de nouvelles expressions pour exprimer facilement les nuances de sa pensée. Il faut une langue propédeutique, qui facilite l’apprentissage ultérieur d’autres langues.

L’outil proposé : l’espéranto. Son apprentissage est cinq à dix fois plus rapide que celui des langues traditionnelles, en un ou deux ans le niveau B2 peut être atteint. L’espéranto permet de mieux comprendre la langue française, et de mieux se préparer à l’apprentissage de diverses langues étrangères.

La proposition pour l’Éducation nationale : varier les langues selon les niveaux scolaires. À la maternelle et au début du primaire : écouter et chanter des langues variées, pour habituer l’oreille et la bouche. À la fin du primaire et au début du collège : apprendre l’espéranto, langue structurante et encourageante. À la fin du collège et au lycée : d’autres langues, dont l’anglais, dont l’apprentissage aura été facilité par les études précédentes. Dans « l’éducation à la citoyenneté », mettre en place deux séances (une au collège et une au lycée) de présentation du problème des langues dans les relations humaines, en particulier au sein de l’Union européenne.

La proposition pour les collectivités locales et pour les associations d’éducation populaire : accueillir les élèves de tous les niveaux et leur proposer des activités éducatives qui complètent et facilitent l’apprentissage scolaire, notamment pour les élèves dont la scolarité à l’école (le collège, le lycée) aura été perturbée par l’épidémie. Nous proposons une initiation à l’espéranto, motivante et encourageante.

Le document ci-joint développe ces constats et ces propositions.

Autres articles